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Les femmes ayant de plus faibles revenus utilisent moins de contraceptifs remboursés que les autres

Dernière mise à jour : 11 déc. 2023


INED: Les femmes ayant de plus faibles revenus utilisent moins de contraceptifs remboursés que les autres

Cette étude, qui utilise les données de l’Assurance Maladie, a analysé les données de 14,8 millions de femmes âgées de 15 à 49 ans vivant en France en 2019, 11 % d’entre elles vivaient sous le seuil de pauvreté monétaire (appelés par la suite femmes à faible revenu). Cette étude inclut les principaux contraceptifs remboursés : l’implant, le DIU au cuivre, le DIU hormonal et les pilules remboursées.

Seulement 36% des femmes à faibles revenus utilisent un contraceptif remboursé, contre 46% des femmes à revenu plus élevé ;

Elles utilisent des moyens différents de ceux utilisés par les femmes à revenu moyen ou élevé. Par exemple, les femmes à faibles revenus âgées de 20 à 24 ans ont moins recours aux contraceptifs oraux (23% contre 38%) et davantage aux implants que celles ayant des revenus plus élevés (8% contre 4%) ;

À l’âge de 45 à 49 ans, les femmes à faibles revenus utilisent moins fréquemment un DIU hormonal (6% contre 14%).

Les résultats de cette étude remettent en question l’idée que le coût financier est le seul obstacle à l’utilisation des contraceptifs par les femmes à faible revenu. Plusieurs barrières non financières peuvent également expliquer ces différences, telles que des difficultés d’accès aux prescripteurs de contraceptifs (difficulté à obtenir un rendez-vous, à maintenir administrativement la couverture maladie) conduisant les femmes à se tourner vers des contraceptifs non-remboursés pour ne pas avoir à consulter un médecin ou une sage-femme pour avoir un contraceptif.

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