INED: une mortalité infantile plus élevée en France que chez ses voisins
- Sylvie Mesrine
- 11 mai
- 1 min de lecture
Longtemps un modèle en matière de santé périnatale, la France voit aujourd’hui sa position reculer de façon inquiétante. En 2022, la France apparait comme le 23e Etat sur les 27 au sein de l’Union européenne en termes de mortalité infantile. En 2022, le taux de mortalité infantile (mortalité pendant la première année de vie) atteignait 4,5‰ chez les garçons et 3,7‰ chez les filles pour toute la France (4,3‰ et 3,6‰ en France métropolitaine), contre respectivement 3,5‰ et 3,0‰ en moyenne dans l’UE27. Une douzaine de pays européens affichent désormais des taux inférieurs à 3‰ (figure ci-dessous). En comparaison, la Suède affiche un taux de mortalité infantile de 2,5‰, soit presque deux fois inférieur à celui de la France. La stagnation de la mortalité infantile est essentiellement due à l’augmentation de la mortalité pendant la première semaine suivant la naissance.
Parmi les causes à explorer, facteurs médicaux et état de santé des mères, inégalités territoriales et sociales d’accès aux soins, qualité de la prise en charge, augmentation de la prise en charge des grands prématurés?
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