ANSM: contraception désogestrel et risque de méningiome : nouvelles recommandations
- Sylvie Mesrine
- 11 mai
- 1 min de lecture
L’ANSM publie de nouvelles recommandations pour les femmes utilisant une contraception à base de désogestrel, à la suite des résultats de l’étude du groupement d’intérêt scientifique EPI-PHARE (ANSM-Cnam) (très faible augmentation du risque de méningiome associée au contraceptif oral au désogestrel seul, notamment chez les femmes de plus de 45 ans ou en cas d'utilisation prolongée (plus de 5 ans)).
Par précaution, pour les contraceptifs à base de désogestrel seul, et par extension désogestrel 150 µg / éthinylestradiol et Nexplanon:
ne pas les prescrire en cas d'antécédents de méningiome, sauf exception à discuter de façon pluridisciplinaire
avant prescription, vérifiez les traitements antérieurs par progestatifs utilisés par votre patiente et leur durée d’utilisation
informer de la très faible augmentation du risque de méningiome les femmes de plus de 45 ans après utilisation plus de 5 ans d’une contraception à base de désogestrel
après 45 ans, réévaluez la pertinence du maintien d’une contraception par désogestrel
pas d'IRM systématique, mais
à l'instauration du traitement, en cas de prescription antérieure de plus d'un an à la chlormadinone, cyprotérone, nomégestrol, médrogestone et médroxyprogestérone
en cas de signes évocateurs de méningiome
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