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Une étude EPI-PHARE confirme la sécurité maternelle et fœtale du vaccin contre le VRS pendant la grossesse

  • Photo du rédacteur: Sylvie Mesrine
    Sylvie Mesrine
  • il y a 9 minutes
  • 1 min de lecture
Réalisée à partir des données du Système national des données de santé (SNDS) lors de la première campagne nationale de vaccination 2024–2025, une étude EPI-PHARE confirme l’absence de risque accru de complications graves pour les mères et leurs enfants à naître lorsque la vaccination est réalisée entre la 32e et la 36e semaine d’aménorrhée, conformément aux recommandations de la HAS.

EPI-PHARE a conduit une étude de pharmaco-épidémiologie sur 29 000 femmes vaccinées entre septembre 2024 et janvier 2025, durant la première campagne nationale de vaccination des femmes enceintes contre le VRS (vaccin Abrysvo) .  

Les résultats ne montrent, chez celles qui ont été vaccinées entre la 32e et la 36e semaine d’aménorrhée, aucune augmentation du risque de complications graves de la grossesse (notamment de naissance prématurée, d’accouchement dans les semaines suivant la vaccination, d’enfant mort-né, de petit poids de naissance, de césarienne, d’hémorragie du post-partum ou d’événements cardiovasculaires graves).

Chez les femmes avant 32 semaines d'aménorrhée, (6 % des femmes vaccinées), une légère hausse du risque de naissance prématurée n’est pas à exclure (IRR 1.13, 95% CI, 0.98–1.31) . Cette tendance, déjà rapportée dans de précédentes études, fait déjà l’objet d’un suivi renforcé.


Ces données viennent confirmer les résultats des essais cliniques sur la sécurité du vaccin Abrysvo pendant la grossesse en conditions réelles d’utilisation et soutiennent les recommandations en vigueur qui préconisent une vaccination entre 32 et 36 semaines d’aménorrhée.

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