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Epiphare: diminution massive en 5 ans de l’utilisation des acétates de nomégestrol (Lutényl) et de chlormadinone (Lutéran), et des méningiomes intracrâniens

  • Photo du rédacteur: Sylvie Mesrine
    Sylvie Mesrine
  • 24 juin
  • 1 min de lecture

Une étude réalisée par EPI-PHARE à partir des données du Système National des Données de Santé (SNDS) de 2010 à 2023, a révélé un effondrement de l'utilisation des progestatifs acétates de nomégestrol et de chlormadinone. Entre 2019 et 2023, l'utilisation mensuelle s’est réduite de 97%, passant de plus de 260 000 utilisatrices moins de 9 000. Les nouvelles prescriptions ont également très fortement diminué , passant de près de 18 000 par mois à environ 1000 par mois. Un report des prescriptions vers deux autres produits à risque moindre le désogestrel et la médrogestone dans 16% et 4% des cas respectivement, a été observé.


En 2023, 22% des femmes exposées plus d'un an aux progestatifs ont réalisé une IRM cérébrale de surveillance, contre seulement 5% en 2019. Pour rappel, l’ANSM recommande la réalisation d’une IRM cérébrale pour toute personne au bout d’un an de traitement lorsque celui-ci nécessite d’être poursuivi.

 Au total le nombre de méningiomes opérés attribuables à l'exposition à ces deux progestatifs a été divisé par 10 en cinq ans, passant de 152 femmes opérées en 2018 à 15 en 2023.


Les mesures de réduction du risque ont démontré leur efficacité en diminuant considérablement les méningiomes opérés attribuables aux progestatifs nomégestrol et chlormadinone. Le report des prescriptions vers d'autres progestatifs à risque nécessite toutefois une vigilance.

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