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HAS: pour la prise en charge de la recherche de Mycoplasma genitalium dans les infections génitales basses, contre celle des autres mycoplasmes urogénitaux

  • Photo du rédacteur: Sylvie Mesrine
    Sylvie Mesrine
  • 24 juin
  • 2 min de lecture

Dans une version actualisée du rapport de 2022, la HAS estime médicalement pertinent, dans le contexte des infections génitales basses (urétrite ou cervicite) [IGB], de :

  •  Rechercher  mycoplasma genitalium par un test d’amplification d’acides nucléiques (TAAN) sur prélèvement urogénital uniquement:

    • en présence de symptômes d’IGB aiguë ;

    • en présence de symptômes d’IGB récurrents ou persistants, surtout si genitalium n’a pas été recherché avant ;

    • chez les partenaires sexuels actuels des patients infectés par genitalium ;

    • pour le contrôle microbiologique post-traitement de l’infection à M. genitalium, uniquement en cas de persistance des symptômes à trois semaines de distance de la fin de traitement de l’infection.

  • Les prélèvements à privilégier pour cette recherche sont l’auto-prélèvement vaginal chez la femme, et le premier jet urinaire chez l’homme.

  • En dehors de ces 4 indications (exemple: dépistage d’IST chez un sujet asymptomatique), si utilisation d’un test biologique recherchant simultanément plusieurs microorganismes, le rendu d’un résultat positif pour M Genitalium ne devrait se faire que lors d'une discussion avec le clinicien repositionnant ce résultat dans le contexte médical (pas de traitement en dehors de ces indications, du fait des risques de résistance).

  • Rechercher par TAAN les mutations de résistance aux macrolides de  genitalium, lorsqu'un traitement est nécessaire dans ces 4 indications, indispensable en raison du fort niveau de résistance en augmentation de ce mycoplasme aux macrolides, habituellement prescrits en 1ère intention.


  • Ne plus rechercher par culture les mycoplasmes urogénitaux qui existent à l’état commensal, car en pratique :

    • chez la femme,  hominis, U. parvum et U. urealyticum ne sont pas responsables de cervicites ;

    • chez l’homme,  hominis et U. parvum ne sont pas responsables d’urétrites ; la recherche d’U. urealyticum est à envisager uniquement lorsqu’aucun des agents infectieux plus communément responsables d’urétrite n’a été retrouvé pour expliquer les symptômes. Le cas échéant, elle doit être réalisée par une technique moléculaire quantitative et spécifique d’espèce, et non par culture.

En cas utilisation d’un test biologique recherchant simultanément plusieurs microorganismes, qui en pratique rend impossible de ne pas effectuer une recherche de ces mycoplasmes commensaux, la HAS estime que le résultat de ces recherches, non pertinentes, n’est pas à rendre.

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