La HAS a reconnu en 2019 l’intérêt potentiel des signatures génomiques comme outils complémentaires d’aide à la décision d’administrer une chimiothérapie adjuvante, chez les femmes atteintes de cancer du sein dont les critères clinico-pathologiques habituellement utilisés laissent une incertitude concernant le risque de récidive. Il s’agissait des femmes atteintes de cancer du sein de stade précoce, sensibles à l’hormonothérapie (RH+), de statut HER2 négatif (HER2-), de grade 2. A la lumière de nouvelles données scientifiques, la HAS recentre la définition de cette population d’intérêt en introduisant une distinction en fonction du statut ménopausique (ou de l’âge) des femmes concernées: pas après 70 ans, et uniquement pour certains cas de cancers N0 en préménopause. Par ailleurs, les études cliniques nécessaires pour statuer sur le remboursement sont toujours en cours.
Cancer du sein : la HAS actualise la population éligible à l’utilisation des signatures génomiques
Dernière mise à jour : 11 déc. 2023
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