À la demande du ministère chargé de la santé, le Conseil National du Sida et des hépatites virales (CNS) et l'Agence nationale de recherches sur le sida | Maladies infectieuses émergentes (ANRS | MIE), la Haute Autorité de santé (HAS) a actualisé les recommandations françaises de prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH).
Concernant la problématique de la grossesse et VIH
, les points-clefs sont:
débuter (sauf rares exceptions) le traitement antirétroviral (ARV) le plus tôt possible, dans l'idéal avant la grossesse.
le traitement ARV doit être individualisé avec concertation pluridisciplinaire. Si la femme est déjà traitée, dans l’attente de l’avis spécialisé, il ne faut jamais interrompre le traitement. La patiente doit recevoir une information claire et être impliquée dans les décisions.
Il s’agit de grossesses à risque nécessitant une surveillance obstétricale et médicale mensuelle par des équipes entraînées, en particulier concernant le risque de prématurité, l’efficacité et la tolérance du traitement ARV.
Le risque de transmission par l’allaitement maternel est élevé en l’absence de contrôle virologique chez la mère.
En situation de suppression virale prolongée, le risque de transmission par l’allaitement est très faible, permettant d’envisager l’allaitement sans pour autant pouvoir affirmer à ce jour la notion « indétectable = intransmissible » dans ce cadre.
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